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EN ROUTE POUR LE DEUXIÈME ! (Épisode 2 : Méthode et discipline)
Bonjour à tous !
Alors… existe-t-il une formule magique pour entamer l’écriture d’un roman et garder sa motivation au fil du temps ?
Que vous soyez ultra motivé ou rempli de doutes, il n’est jamais évident de passer de la théorie à l’application.
Puisque nous venons d’entamer une nouvelle année et que c’est la période propice aux bonnes résolutions, je vous propose de découvrir la méthode qui marche pour moi… et de l’essayer. Elle a déjà fait ses preuves et est adoptée par bon nombre d’auteurs prolifiques – dont Stephen KING lui-même !
Je ne peux évidemment pas garantir qu’elle fonctionnera pour tout le monde, mais je peux vous assurer que pour moi, ça a été une révélation !
Je tiens à remercier chaleureusement Jean-Philippe Touzeau, Thomas Clearlake et Luca Thatieazym qui, chacun à leur niveau, m’ont été d’un grand soutien et d’une grande aide pour la mise en route de ce second roman.
Pour commencer, je vous recommande vivement de visionner cette vidéo (sous-titrée en français) que Thomas m’a envoyée en message privé et qui m’a profondément touchée, jusqu’à me faire venir les larmes aux yeux… !
Je me suis totalement retrouvée dans les sentiments décrits et je pense que cela a été un vrai déclic qui m’a permis de dépasser mes blocages et de me lancer véritablement dans l’écriture.
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Voici à présent les règles de base de la méthode que m’a conseillée Jean-Philippe, et que l’on peut trouver dans le livre autobiographique de Stephen KING : Écriture, mémoires d’un métier (à lire ABSOLUMENT !!)
Chacun peut les adapter selon ses contraintes et ses habitudes.
- Choisir un horaire fixe et s’y tenir tous les jours.
A l'heure prévue, on doit être devant son ordi et ouvrir la page que l’on va écrire. Attention, il vaut mieux éteindre son portable et fermer les pages Google pour éviter de se faire happer par les réseaux sociaux !
Choisissez un créneau où vous ne serez pas dérangé, lorsque vous êtes seul à la maison ou que tout le monde dort. Avant d’aller bosser, ou le soir au retour. Dans un endroit où vous vous sentez bien, serein.
- Choisir un nombre de mots à atteindre pour la séance.
C’est un défi que vous vous lancez et qui agit comme un méga moteur de création. Le but est de se fixer un nombre très accessible (en deçà de ce que vous pensez être optimal) pour renforcer sa confiance en soi, éviter les frustrations et augmenter les chances d’autosatisfaction. Chacun selon ses capacités. Perso, je me suis fixé un minimum de 500 mots, ce qui correspond environ à 1/2 page Word.
Voici ce que m’a dit Jean-Philippe : « Cela peut paraitre draconien, mais tu vas très vite te rendre compte que, dès que tu tapes les premiers mots et que tu rentres dans ton histoire, cela roule tout seul. Souvent même, tu iras plus loin que ton nombre de mots minimum ».
Et effectivement, je peux témoigner que ça marche ! Non seulement j’ai hâte de m’asseoir devant l’ordi pour taper mes 500 mots, mais je m’aperçois que je vais souvent au-delà… et qu’il m’est même parfois difficile de m’arrêter.
- S’accorder un joker, c'est à dire un jour par semaine où on n'écrit pas.
Soit il est fixe, soit il est modulable selon votre emploi du temps. Cette pause est toujours profitable… pour mieux s’y remettre ensuite.
Voilà, c’est tout !
Au bout d’un certain temps, cette routine va s'installer et deviendra automatique. Plus besoin de se battre avec soi-même pour se mettre à écrire !
Au début, il faut une certaine rigueur, mais se dire aussi que ce n’est pas la fin du monde si vous n’avez pas réussi à vous asseoir durant un ou deux jours. Inutile de stresser et de dramatiser !
Cela m’est arrivé lorsque j’ai traversé une crise de migraine qui m’a maintenue au lit deux journées, ou lorsque mon fils m’a appelée en urgence, au moment où j’allais commencer ma séance, pour que je vienne le chercher, après avoir marché sur un clou (!) et qu’il a fallu ensuite l’emmener chez le médecin…
Ce n’est pas grave. L’important est de garder le programme en tête et de s’y remettre dès que possible.
Il y aura des jours où vous trouverez que le résultat est nul, ou médiocre, des jours où ce sera laborieux… mais il y aura aussi des moments magiques où les mots couleront tout seuls et abondamment. Un vrai bonheur !
Une autre astuce, si, comme moi, vous devez effectuer de nombreuses recherches qui vous freineront dans la rédaction de votre roman :
- Soit vous laissez un espace dans le texte avec un rappel de couleur pour revenir dessus ultérieurement et vous continuez à avancer votre rédaction,
- Soit ce n’est pas possible (si les recherches sont à la base d’un contexte ou d’un décor par exemple) et vous considérez alors ce temps imparti comme inclus dans votre séance quotidienne même si vous n'avez finalement rien écrit (c’est-à-dire que vous pouvez tout de même vous féliciter d’avoir avancé dans votre programme !)
Dans les deux cas, il ne s’agit pas de temps perdu.
J’espère que cet article vous aidera à mettre le pied à l’étier et à vous lancer dans la rédaction de votre roman. Rien ne me ferait plus plaisir !!
Pour ma part, cela semble fonctionner à merveille. Non seulement j’avance sur mon manuscrit, mais de nouvelles idées viennent chaque jour s’ajouter à la trame que j’avais prévue. Le récit s’étoffe, les personnages prennent vie, s’affinent, l’action se précise… Et je ne suis pas trop mécontente du résultat.
Pourvu que ça dure !!!
État actuel du manuscrit : 6.957 mots
A bientôt pour le prochain épisode.
Reb.
DEUX LIVRES A LIRE POUR BOOSTER VOTRE INSPIRATION :
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