LA CHASSE AUX EDITEURS (épisode 5 - La lettre de présentation)
Episode 5 - La lettre de présentation.
Bonjour à tous !
Après celui de la conception de mes précieux manuscrits, je m’apprêtais à aborder ici le récit de mes tragiques déboires postaux… mais je me suis aperçue que j’avais omis de vous parler de la lettre de présentation.
Vous savez, cette chose dont la seule pensée nous glace le cœur… Cette prose sur laquelle on passe des heures à cogiter.
Comme ceci ? Ou comme cela ?
En faire trop ? Ou pas assez ?...
Et d’ailleurs, faut-il mieux l’écrire ? Ou bien s’en abstenir ?
Comment présenter son œuvre en quelques lignes ?
Comment donner envie de la lire ? Comment susciter l’intérêt, sans trop en révéler ?
Comment ne pas paraître prétentieuse ? Inexpérimentée ? Idiote ? Irréaliste ?
Peur de casser l’élan. Pire, d’être éjectée direct dans la pile des « amateurs à la tête enflée », ou bien boulet à éviter.
Celle à qui l’on retournera le paragraphe classique de « la ligne éditoriale »… même si c’est faux.
Pour faire bonne mesure. Par délicatesse. Ou prudence. Ou dépit.
Bref, cette lettre qu’il faudra glisser dans l’enveloppe avec les manuscrits pour « donner une idée… ».
L’année dernière, lors de ma première tentative auprès des éditeurs, je n’avais pas joint de lettre d’accompagnement. Beaucoup, en effet, n’en réclament pas.
Pour ma part, il s’agissait de facilité… et, je l’avoue, de crainte.
Mais, lorsque les Editions Bragelonne m’ont demandé un résumé de mon roman pour accompagner mon envoi de fichier, j’ai bien été obligée de m’y coller.
Finalement, cela a été plus facile que je ne le pensais.
En fait, je me suis servi d’un ancien article que j’avais rédigé, au début de l’existence de ce blog (ICI).
J’ai arrangé quelques petits trucs par-ci par-là et je me suis dit que ça pourrait aller.
Voici ce que ça donne :
LE FIL D’ARGENT
Rebecca G.
(2011-2014)
Thomas J. Gordon est l'américain-type à qui le succès sourit.
Chroniqueur au prestigieux New York Daily News, il vit à Manhattan avec sa famille: sa femme Kate et ses deux enfants, Ellen (18 ans) et Andy (13 ans).
Il gère sa vie – aussi bien familiale que professionnelle – avec brio.
Jusqu'au jour où...
C'est l'accident et tout bascule.
3 mois de coma, un réveil miraculeux grâce aux soins d'une infirmière (Margaret) hors du commun, des capacités soudain réduites et de longs mois de rééducation.
Tom n'accepte pas sa situation, se sent dépassé par les épreuves... Avec l'aide des siens et celle de son meilleur ami (et collègue) depuis 20 ans – Ben – et Lizzy (l'épouse de Ben), il va apprendre peu à peu à se réadapter.
Mais, rapidement, il est victime de phénomènes étranges de plus en plus inquiétants, qui l'entraînent dans une spirale infernale: cauchemars récurrents, dons télépathiques et flashs prémonitoires...
Il essaye de faire face, mais une nouvelle page de son existence s'ouvre le jour où il redécouvre par hasard le CD avec lequel il s'était réveillé du coma.
Cette musique exerce sur lui une étrange et puissante fascination. Mais elle est aussi le déclencheur d'une nouvelle expérience hallucinante: Tom peut désormais sortir de son propre corps, tout en restant parfaitement conscient, et se déplacer hors des limites de l'espace et du temps.
Ces décorporations le ramènent toujours au même passé révolu – à Paris, pendant la seconde guerre mondiale – mais qui semble pourtant avoir un lien étroit avec sa propre existence. Bien trop de "coïncidences" jalonnent ces voyages hors normes…
Avide de réponses, Tom n'aura de cesse de poursuivre ses recherches (par des moyens naturels et d'autres, beaucoup moins prosaïques...) pour comprendre ce qui le rattache à ce passé et trouver le sens de ses épreuves.
(1940-1943)
La famille Lewendel vit à Paris, sous l'Occupation nazie.
Depuis que son mari est bloqué dans le sud par décret des autorités allemandes, Myriam Lewendel habite seule avec son fils aîné, Simon (18 ans), et ses deux filles jumelles Pauline et Renée (10 ans).
Les filles, élèves virtuoses au Conservatoire National de Musique, se consacrent corps et âme à la pratique de leur instrument (le piano pour Renée et le violon pour Pauline), malgré le renforcement des lois antisémites et le début des rafles.
Simon, quant à lui, se retrouvera presque malgré lui plongé au cœur de la Résistance.
Et tandis qu’il s’engagera dans la lutte armée, ses proches, eux, chemineront inéluctablement vers l'enfer des camps...
______________
Presque un siècle les sépare.
Et pourtant… leurs vies sont intimement liées.
Comment ?
Pourquoi ?
Vous le découvrirez en suivant l’incroyable enquête « supra sensorielle » de Tom J. Gordon.
Bonne lecture !
RG.
***
Evidemment, ce n’est pas du Shakespeare (ni du Molière, d’ailleurs), mais j’espère que ça donne envie d’en découvrir plus…
Qu’en pensez-vous ??
Si vous étiez éditeur, ça vous plairait ?
Et en tant que simple lecteur… ??
Ps : Allez-y franco, sincèrement : si ça ne vous emballe pas, c’est votre droit !! ^^
A bientôt,
Reb.